Sandre

Le sandre (Sander lucioperca) est une espèce de poisson carnassier originaire de Hongrie, qui vit en eau douce et dont la taille peut dépasser les 90 cm.Le nom latin lucioperca signifie littéralement « brochet-perche » (lucio, brochet ; perca, perche).

 

Description

 

Taille : 30 à 125 cm, quelques rares specimens dépassent un mètre.Poids : exceptionnellement jusqu'à 15 kg.

 

Habitat, répartition

 

Le sandre fréquente les grands cours d'eau ainsi que les eaux calmes (lacs, étangs et réservoirs) de l'Europe jusqu'à la partie ouest de l'Asie. Cette espèce a été introduite dans de nombreuses régions d'Europe, parfois au détriment d'espèces autochtones.

 

Reproduction

 

Sa reproduction a lieu du mois d'avril au mois de juin, lorsque la température de l'eau est voisine de 15 °C. La ponte a lieu sur un nid, protégé pendant la période d'incubation (10 à 15 jours), par le mâle. La fécondité est élevée (environ 200 000 ovules par kilo de femelle).

 

Pêche

 

Il se pêche au ver, au vif et aux leurres. Du fait de la raréfaction du brochet, il devient un carnassier de plus en plus recherché. Les techniques de pêche du sandre peuvent être équivalentes à celles employées pour le brochet. Il mord aux poissons morts, aux vifs ou aux leurres souples animés par le pêcheur et aussi au boyau de poulet. Il ne coupe pas le nylon avec sa denture et permet l'usage de lignes sans avançon d'acier. En général, l'utilisation de ligne en tresse est recommandée afin de mieux ressentir les touches qui peuvent parfois être discrètes. Souvent, le sandre tue le vif et le laisse pour le reprendre plus tard.

 

« Les dents du lac »

 

Un sandre a fait l'objet d'un article dans plusieurs quotidiens suisses, dont La Tribune de Genève le 14 juillet 20091,2. Le journal rapporte en effet la capture d'un sandre de 70 cm et de 8 kg3, pêché dans le lac Majeur après avoir attaqué 6 baigneurs à Campo Felice di Tenero. Deux des victimes du poisson avaient dû se rendre aux Urgences avec des morsures atteignant 10 cm. La capture du « monstre » a demandé l'intervention de trois plongeurs. Selon Fabio Croci, responsable des gardes-pêches pour le canton du Tessin, l'animal devait souffrir d'un dérèglement hormonal, ce qui expliquerait son agressivité.